Katekyo Hitman Reborn
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Forum rpg basé sur le manga Katekyo Hitman Reborn
 
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 Welcome to the World of Tomorrow, my dear. [Libreuh :3]

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MessageSujet: Welcome to the World of Tomorrow, my dear. [Libreuh :3]   Welcome to the World of Tomorrow, my dear. [Libreuh :3] EmptySam 14 Mar - 1:29

[L'ambiance, les amis! Par ici : ♪]

Ce jour-la, les cheveux de Madeleine Pivert etaient teintes d'un vert un peu passe. Vert citron, pour etre plus precis. A l'origine, la couleur etait bien plus jolie, mais cela faisait maintenant plus d'une semaine qu'elle trainait ses tiffs dans tous les aeroports que comptait le Japon a la recherche d'une ville qui l'inspirerait, et tout ceci avait tellement obnubile notre petite coloriste qu'elle n'avait meme pas pense a changer de couleur de cheveux. Sa mere n'aurait pas ete fiere d'elle. Cela ne lui ressemblait deja pas de garder la meme tete plus d'une semaine, alors en plus, une coloration de cette qualite! Au coin, la Madeleine. Toujours qu'est-il que ses cheveux verts citrons etaient actuellement en train de se faire machouiller methodiquement par la bouche citron aussi - mais jaune, le citron, cette fois - de leur proprietaire commune. Courts et secs sur le devant, ils etaient remontes en deux macarons fatigues sur le haut de son crane, d'ou s'echappaient des meches rebelles aux reflets lagon - souvenir de son ancienne coloration. Deux baquettes bleues etaient plantees dans sa coiffure alambiquee et qui tenait peniblement depuis six heures du matin, et pour completer le tableau, ses yeux avaient aujourd'hui vetu une ravissante couleur bleu ciel assortie aux baquettes. Tout un art, les amis. Ainsi donc, la coloree Madeleine machouillant toujours ses meches jetait des coups d'oeil furtifs a l'enseigne devant laquelle elle etait plantee devant quelques minutes. Ca ne lui ressemblait pas de rester immobile si longtemps, d'ailleurs, mais pour compenser, ses chaussures a semelles compensees tapaient en rythme le sol depuis pres de quinze minutes, frappant l'air de "L'amour est un oiseau rebelle" de Carmen, mais personne d'autre qu'elle ne s'en apercevrait sans doute jamais. Et puis sa machoire massacrant methodiquement ses cheveux depuis a peu pres autant de temps meritait aussi d'etre appellee "mouvement". Bref, a part ces gestes a peine perceptible - une grande premiere! - Madeleine ne faisait que toiser l'enseigne comme si elle venait de tuer sa mere. "Yamamoto's Sushi" indiquait-elle en grandes lettres joyeuses et colorees. En dessous, une boutique dans la meme ambiance etait sensee accueillir des paquets de clients, mais cinq heure etait visiblement une heure creuse car les portes etaient carrement inutilisees. Ca s'appellait Yamamoto's Sushi, donc, et c'etait potentiellement son futur employeur, si elle ne se faisait pas renvoyer au bout de la deuxieme heure de service. Et encore, ce serait deja pas mal qu'elle ait tenu deux heures. Mais on lui avait conseille ce restaurant, le monsieur Yamamoto etant apparemment plutot clement. Peut-etre qu'elle tiendrait trois heures, qui sait? Clap clap clap pour Madeleine! M'enfin, c'etait pas encore gagne.

Et ainsi donc, la demoiselle en etait la de sa profonde reflexion (qui, pour ceux qui n'auraient pas devine, tenait a peu pres en "je rentre maintenant ou je reporte ma mauvaise impression a demain?") lorsque l'illumination la prit soudain. Mais carrement. Ca la prenait parfois, et c'etait toujours assez bizarre de la voir s'animer comme ca en pleine rue alors que potentiellement rien n'avait pu attirer son attention ou la faire particulierement reflechir. Et l'illumination invisible de la concernee tenait a peu pres dans le fait qu'elle devait cesser de reporter les mauvaises choses au lendemain et quitte a se faire virer sur sa bonne tete (on lui avait deja fait le coup, juste parce qu'elle avait les cheveux roses et oranges cette fois - bon, elle etait d'accord pour dire que pour le coup, elle avait moyennement rate sa coloration, mais aujourd'hui elle n'etait pas si mecontente du resultat, meme si le tout faisait un peu passe a la machine a laver), autant le faire tout de suite! Fiere de sa resolution, Madeleine s'avanca telle Guillaume le Conquerant vers la porte qu'elle poussa dans un delicat bruit de carillonnement. Yamamoto's Sushi, me voici! Allez, pour aujourd'hui, elle se faisait le pari de tenir quinze minutes. Trente centimes, elle les jetait dans le caniveau si elle perdait. De toute facon ici on payait en yens donc elle ne perdrait pas grand chose. Oui, notre Mad se faisait souvent des paris a elle-meme, comme ca.

Ses echasses qui, j'ai oublie de le preciser, etait d'un mauve lace de bleu (encore assorti aux yeux et aux baguettes, et oui, on fait dans la subtilite, monsieur madame) tenterent de se poser avec douceur sur le parquet cire, ce qui etait moyennement difficile lorsqu'elles avaient le poids d'une jeune femme de 21 ans sur un equilibre precaire de neuf centimetres. Coulant un regard hesitant a l'interieur du restaurant qui etait etrangement desert (ce dont elle se felicita, faire fuir les clients, ca n'etait pas un tres bon point pour commencer des negociations), Madeleine referma la porte derriere elle en tentant de ne pas provoquer le carillon qui, semble-t-il rien que pour l'enerver, resonna d'un joli son de cloche alors qu'elle tentait de se faire discrete. Ses yeux accrocherent toutes les parties du decor qui si tout se passait bien lui serait bientot familier, remarquant la petite annonce a laquelle elle avait repondu. Uniquement par ecrit bien sur pour le moment, c'etait pour confirmer l'embauche qu'elle etait la, la pauvre bougre! A trainasser dans la ville depuis six heures du matin, juste parce que cet abruti d'avion n'avait pas d'horaires corrects! Tiens, il faudrait qu'elle se trouve un lieu ou crecher une fois qu'elle aurait jete un coup d'oeil a l'interieur du restaurant.
Avec la grace et l'elegance d'un elephant au milieu d'un magasin de porcelaine, Maddy fit fonctionner les echasses et se retrouva bientot dans l'encadrement de la porte qui menait a la cuisine. Elle l'entrouvrit avec hesitation, passant sa tete coiffee de macarons dans l'entrebaillement, comme si elle ne souhaitait pas deranger par la presence de son coprs pour le moins... hmmm... colore.
Les levres en coeur, elle posa la premiere question qui vient generalement aux etres humains dans ces instants de detresse profonde.

"Est-ce qu'il y a quelqu'un...?"

Clair, precis, concis. Ouais, avec sa chance, elle s'etait gourree de restaurant. Elle avait toujours eu un peu de mal avec le japonais ecrit, de toute facon - enfin, de ce qu'elle entendait, avec le japonais oral aussi apparemment, car son accent etait execrable. Tout ce qu'il y a de plus francais. Elle comprenait et parlait parfaitement la langue, mais les intonations c'etait pas encore ca, ma cherie. Habiter ici lui permettrait peut-etre de se perfectionner dans la langue? Ha, quel bonheur ce serait! Se raclant la gorge, elle continua en tentant d'effacer l'accent, rentrant cette fois carrement le buste entier dans la piece :

"Je suis la nouvelle serveuse... enfin... j'espere..." finit-elle dans un murmure plus ou moins hesitant.

Ca commencait a faire restaurant fantome, la. A tous les coups, il allait y avoir un bombardement atomique dans cinq minutes et tout le monde avait ete mis au courant, sauf elle, bien sur, hahaha. Et qui allait disparaitre dans un nuage de particules subatomiques? C'etait Maddiiiiie!



[Mon premier RP ici. Soyez gentils xD]
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MessageSujet: Re: Welcome to the World of Tomorrow, my dear. [Libreuh :3]   Welcome to the World of Tomorrow, my dear. [Libreuh :3] EmptyJeu 2 Avr - 15:41

[HRP] Sympa la chanson, pour une fois qu’un truc des Chemical Romance me donne pas envie de gerber : 3 [/HRP]


Qu’il est terrible de se faire repousser par l’être que l’on chérit le plus ! Ah, que Pensée souffrait qu’il l’ai finalement rejetée après tout les efforts qu’elle avait fait (c’est pas encore le cas mais vous inquiétez pas ça va venir) ! Quelle injustice terrible !
Après avoir usé une douzaine de paquets de mouchoirs, Pensée se remettait peu à peu. Enfin, elle arrêtait de pleurer, au moins, mais son cœur, lui, ah ! son cœur ! Il n’avait pas fini de pleurer ! Il était brisé, malade, complètement malade ! Comme quand sa mère le lais… enfin, euh, cassé en mille morceau quoi.
Et pour retrouver un semblant d’espoir et de lumière, il fallait que la jeune fille se nourrisse. Seuls des mets fort délicieux la sortiraient de ses tourments langoureux. Oh, ciel.. !

Un mouchoir a la main, habillée une tenue de deuil avec son vernis écaillé, son gilet noir et son nez rouge, Pensée fit un effort extrême pour se lever de son lit et enfiler des chaussures. Elle sortit en reniflant et en essuyant ses larmes, ferma la porte d’un geste mécanique, sans songer qu’elle n’avait pas pris ses clefs pour fermer la porte à double tour.

Elle sortit de l’internat et commença son long périple à travers Namimori. Foutu patelin, pourquoi est-ce qu’elle était allée se paumer là-bas, hein ? Au moins à Paris, il y avait toujours quelque chose à faire…
Là c’était complètement mort, mort, comme son cœur ! Bouh hou hou…
Remarquez, dans ce genre de patelin, la seule chose qui bouge à peu près, en général, c’est le centre ville. Bon, d’accord, dirigeons nous par là, qui sait, elle trouverait peut-être un endroit intéressant pour s’effondrer et mourir dans des souffrances atroces. Elle passa devant divers bâtiments qui commençaient à devenir familier, à force de les voir régulièrement. Son petit dédale l’emmena bien sûr à la gare. Maudite gare. Elle s’y assit un moment pour pleurer jusqu’à ce qu’elle remarque le pauvre petit journal, abandonné à ses côtés.

« Ohhh… mon petit chou… ! » Elle le prit dans ses bras et continua de pleurer. Après un moment sacrément long et ridicule, elle finit par ouvrir le journal pour se changer les idées. Quelques pages plus tard, elle tomba sur le carré des pubs. Une seule d’entre elles ne parlait ni de rencontrer l’amour ni de se refaire un look, et ce qu’il y avait d’extraordinaire, c’est que ça parlait de bouffe. Maaaannngeeerr !! Pensée arracha la page, s’excusa auprès du journal pour la blessure et s’en alla aussitôt, suivant comme une pèlerine l’adresse indiquée.
Bien que ça ne lui disait pas grand-chose, elle pensait arriver à trouver le restaurant car elle connaissait le nom de cette rue – c’était dans le centre ville. Tout ce qui lui restait à faire maintenant, c’était de savoir comment s’y rendre – un peu plus difficile…

Il lui fallut faire encore quelques efforts pour adresser la parole à deux ou trois personnes pour finalement atterrir devant la porte du restau en question. Eh ben, c’était pas trop tôt…
Elle la poussa, rah, que c’était détestable ce bruit de métal qui s’entrechoque. Qu’est-ce que ça agressait ses délicates oreilles !
Enfin, au moins il n’y avait personne, ce qui était franchement super. Elle risquait pas de se faire aborder par un andouille qui voudrait lui proposer son mouchoir ou sa manche. Quoique… il restait les serveurs… Enfin, si jamais il y en avait parce que ça avait véritablement l’air désert…
Peu importe, elle pourrait pleurer toute les larmes de son corps tranquillement, au moins. Elle s’assit à une table et s’appropria la carte pour un nouveau câlin en attendant qu'on vienne s'occuper d'elle. Après tout, ils allaient bien finir par réagir, sinon à quoi leur servait cette clochette au dessus de l’entrée…
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MessageSujet: Re: Welcome to the World of Tomorrow, my dear. [Libreuh :3]   Welcome to the World of Tomorrow, my dear. [Libreuh :3] EmptyJeu 16 Avr - 21:08

Madeleine sursauta. Mais quand je dis qu'elle sursauta, c'est qu'elle sursauta vraiment, vous savez, ces sursauts violents auxquels vous pouvez rien faire et ou vous vous cognez fatalement a quelque chose, ce qui vous fait sursauter encore plus fort, sans oublier le leger cri etrangle parce que c'est toujours votre gros orteil ou votre coude qui s'est cogne, et la vous bousculez quelqu'un qui s'offusque parce que vous ne lui avez pas dit pardon et vous vous l'insultez parce que ce gros orteil a la *biip* vous fait un mal de chien et... bref, Madeleine sursauta au son delicat du carillon qu'on pousse, et le schema ne rata pas. Elle fit un leger bond, tres gracieux au demeurant, sauf que faire un bond avec des echasses, ce n'est generalement pas tres conseille. Aussi, avec le cultissime petit cri de demoiselle en detresse, la Maddy nationale fit un bond, se cogna la tete, tordit sa cheville par terre, se rattrapa au rideau de la porte de service, tenta de se retourner en pivotant sur l'autre jambe et au final se rattrapa en s'etalant de tout son long sur une table qui se trouvait la.
Ouf. Elle n'etait pas morte.

Reprenant son souffle, Madeleine leva de grands yeux bleus vers la responsable de ce massacre. Dans son espece de chute tourbillonnante, un de ses macarons s'etait defait et tombait pitoyablement son epaule, la baguette bleue restant plantee dans un elastique de la meme couleur dans ses cheveux comme une antenne parabolique. Sa bouche jaune citron s'ouvrit dans un petit "oh" de surprise lorsque elle croisa les yeux de la fille qui venait d'entrer dans le restaurant. La fille etait grande, fine, belle, avait une poitrine pour le moins imposante - ouais, c'etait le moins que l'on puisse dire - , elle etait habille avec de bizarres vetements noirs qui donnaient l'impression vague qu'elle etait en deuil. Mais surtout, reve des reves, opium beni de Madeleine, douce beaute, fantasme ultime - ses cheveux! Oh, la belle chevelure rousse et lisse, brillante comme dans une pub l'Oreal, oh, cette chevelure qu'aucune coloration n'aurait pu egaler! Oh, c'etait son seigneur, la perfection capillaire incarnee qui se tenait devant elle! Ce ne fut ni les grands yeux de la nouvelle venue, ni sa bouche en coeur, ni sa peau blanche, ni sa poitrine surdeveloppee qui attiraient l'oeil de Madeleine - de toute facon, elle n'est pas lesbienne, juste bizarre - , non, c'etait ses cheveux, oh, ses cheveux!

Madeleine cligna des yeux. Perfection. Beaute. Tout au sanglot que la nouvelle venue reprimait sur ses grands yeux bordes de larme, elle fit bouger sa chevelure d'ange avec une grace celeste, et il semblait a Mad que c'etait l'ambroisie divine qui lui avait servi de shamppoing la derniere fois qu'elle s'etait lavee. Dieu des dieux! Aujourd'hui, il lui offrait la vision divine de la chevelure celeste! Cet instant de divagation mystique passee, Madeleine tenta vaguement de se relever, se redressant en s'appuyant sur la table avec l'air d'avoir vu le sacre graal devant son nez. Sa bouche s'entrouvrit sur les seuls mots qu'elle put prononcer en cet instant precis :

"Vos... cheveux..."


Les yeux pleins d'etoiles, elle les contempla jusqu'a s'etre assez rincee l'oeil et comprendre que cette reaction pouvait passer pour assez etrange aux yeux de quelqu'un qui ne s'y attendait pas. Meme aux yeux de quelqu'un qui s'y attendait a la reflexion. Elle contourna la table sans la regarder, se prenant son angle dans les cotes au passage, mais elle continuait de s'avancer vers Pensee, courant presque vers elle pour pouvoir apprecier correctement leur sublime couleur et leur teinte des plus divine. Lorsqu'elle fut a quelques metres d'elle, elle prit enfin conscience des vetements noirs de celle-ci. Le fait etant que c'etait TROP noir. Et que la fille en face, se mouchant dans la carte du restaurant, n'etait vraisemblablement une gothique venue se perdre dans cette boutique deserte pour le plaisir. Une seule question vint alors a l'esprit de Madeleine, et elle ne put que la poser :

"Vous etes en deuil?"

Madeleine et le tact... Une grande histoire d'amour.

[Desolee pour le retard >____> J'avais repondu mais j'ai tout perdu alors, degoutee, j'ai pas ecris pendant un moment >___< Voila enfin, c'est court, desolee x__x]
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